Préparation aux concours du patrimoine

Le parcours à finalité professionnelle « Préparation aux concours du patrimoine » (Concours) permet de préparer les concours qui donnent l’accès aux plus hauts postes de responsabilité dans les institutions patrimoniales françaises, dans la fonction publique d’État ou territoriale. Quatre spécialités sont concernées par cette formation : « musées », « monuments historiques », « archéologie » et « archives ». Les trois premières, organisées en collaboration avec l’université Paris Nanterre (pour le M2), permettent d’accéder, selon les concours, aux fonctions de conservateur, d’attaché de conservation ou d’assistant de conservation dans les musées d’État et collectivités territoriales. La spécialité « archives » ouvre, quant à elle, aux fonctions liées à la collecte, la conservation, le contrôle et la communication des documents déposés dans les dépôts d’archives en France, tant dans les services de l’État qu’au sein des collectivités territoriales. Dans l’ensemble, les conservateurs ont pour mission de rendre accessible le patrimoine commun, sous toutes ses formes, en vue de la recherche et il lui revient à cette fin de le classer, de l’inventorier et de le mettre à la disposition du public le plus large. Le conservateur du patrimoine a également une fonction de valorisation des fonds dont il a la gestion.

La préparation aux divers concours du patrimoine exige de solides connaissances en histoire de l’art, histoire ou archéologie, ainsi que des connaissances spécialisées dans l’option scientifique retenue par le candidat. Selon le concours, il lui est demandé d’avoir une connaissance concrète des œuvres, des objets, des monuments et des sites, des fonds d’archives, voire une pratique du terrain et de la recherche archéologique, ainsi qu’une bonne connaissance du métier de conservateur et de ses enjeux. Les divers concours du patrimoine reposent sur des épreuves exigeantes, en particulier la dissertation, le commentaire de documents et d’œuvres, la note de synthèse, une épreuve orale de spécialité professionnelle à partir d’un dossier thématique, des épreuves de langues, écrites et orales, ainsi qu’un entretien avec le jury. Le parcours cherche à donner aux candidats à ces concours les moyens de réussir aux différentes épreuves, tout en leur délivrant un master pour une éventuelle insertion professionnelle en dehors de la fonction publique d’État ou territoriale. Il fournit en parallèle une culture professionnelle et une méthodologie qui permet de mieux maîtriser le champ des compétences requises.

Capacités d'accueil

25

étudiants en M1

40

étudiants en M2

Programme

L’année de M1 propose un socle commun visant à l’acquisition de compétences transversales dans le droit et les méthodes du patrimoine (avec une attention particulière à la méthodologie des concours et, le cas échéant, à la paléographie pour la spécialité « archives », tout en permettant aux étudiants de se spécialiser dans un domaine chrono-culturel particulier à travers le très vaste choix de séminaires de spécialité des UFR 03 et 09, de la préhistoire au monde contemporain. Outre une expérience professionnelle de 175 heures, l’année comprend la rédaction d’un mémoire de recherche original sur un sujet inscrit dans le périmètre scientifique de la mention et concerté avec un directeur de recherche choisi au sein de l’UFR 03 ou de l’UFR 09. Ce mémoire donne lieu à soutenance.

Durant l’année de M2, les étudiants organisent leur temps entre les cours, leur stage et les révisions. Selon la spécialité choisie (musées, monuments historiques, archéologie, archives), la préparation aux concours nécessite l’acquisition d’un solide socle de connaissances en histoire de l’art, archéologie ou histoire, par le biais des cours mais aussi par le biais de lectures personnelles.

Dans les spécialités « musées », « monuments historiques » et « archéologie », les cours sont principalement délivrés en fin d’après-midi (18h-20h) afin de leur laisser la journée pour réviser et préparer les épreuves en bibliothèque. Outre des conférences sur l’actualité de la recherche, les étudiants suivent des cours hebdomadaires de méthodologie, sur les institutions et politiques patrimoniales, ainsi qu’un séminaire d’histoire de l’art, d’archéologie ou d’histoire pris dans le vaste programme offert par les UFR 03 et 09. L’année est par ailleurs rythmée par des épreuves réalisées dans les conditions des concours (dissertation, commentaire, note de synthèse, entretien oral).

Dans la spécialité « archives », l’enseignement comprend une formation aux documents d’archives, de la période médiévale à la période contemporaine, associant paléographie pour les périodes médiévale et moderne, et diplomatique des actes. Un enseignement d’archivistique est proposé par des professionnels de la conservation, aux Archives nationales, de même qu’un enseignement en droit du patrimoine. À ce socle s’ajoute un enseignement d’histoire des institutions et de l’administration françaises, ainsi que de l’histoire économique. Le candidat pourra également s’initier au latin médiéval s’il ne le maîtrise pas ou suivre un cours de perfectionnement, de même qu’un cours de français médiéval. Durant l’année de préparation, l’accent est mis sur les exercices écrits avec plusieurs concours blancs (dissertation d’histoire des institutions et de l’administration françaises d’une part, commentaire de documents d’archives d’autre part) et oraux (entretien avec le jury et oral de spécialité en archives).

Compte tenu de l’importance des langues (vivantes et/ou anciennes) dans les épreuves des concours (toutes spécialités confondues), une attention particulière est portée à la connaissance de celles-ci à travers deux cours obligatoires à chaque semestre du M1 et du M2.

Admission

Et après